L'arabe pour les francophones
Ghalib Al-Hakkak, agrégé d'arabe,
Auteur auto-édité — Bourgogne, France — ContactLes visiteurs du site, étudiant l'arabe en autonomie ou dans une classe, sont les bienvenus s'ils souhaitent donner un avis ici sur le contenu du site ou sur le manuel d'arabe ou sur une rubrique donnée.
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Témoignages des visiteurs21 20
Après une année d’apprentissage au sein de l’université Paris 1, la méthode porte ses fruits. En effet, le manuel rempli d’exercices, de vocabulaire et de dialogue permet aux débutants de s’aventurer dans les méandres de la langue arabe. Malgré, il faut le dire, quelques complexités d’apprentissage des multiples lettres qui constituent l’alphabet, l’apprentissage point par point (et lettre par lettre) permet d’acquérir au fil du temps les notions de bases. Même s’il peut paraître frustrant de ne pas apprendre des mots d’usage courant dès les premiers cours, c’est par la suite que l’on comprend l’utilité de ce procédé qui nous permet de ne pas nous mélanger les pinceaux. En quelques mois, et avec travail et assiduité, il est alors possible de maitriser les notions clés de la langue, ce qui nous donne forcément envie de continuer par la suite!
Une note toute particulière aux conseils précieux, détaillés et souvent drôles de Mr Al-Hakkak qui, par sa patience, transmet ses savoirs et sa passion pour la langue.
L. R. et A.C. (Paris, mai 2019)
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J’ai vécu au Liban puis en Égypte. De ce cadre propice à l’apprentissage de l’arabe (dialectal ou classique), je n’en ai pourtant rien tiré. Diverses tergiversations auront eu raison de mon désir d’apprendre l’arabe : dois-je me concentrer sur le dialecte égyptien ou le dialecte syro-libanais ? Ou dois-je commencer par l’arabe classique ? Des dizaines de manuels et dictionnaires peuplent encore ma bibliothèque sans pour autant qu’ils n’aient jamais été ouverts.
De retour en France, ma décision de m’inscrire, en tant qu’auditrice libre, au cours de Monsieur Al-Hakkak à l’Université Paris 1, arrive donc à rebours de ce qui devait désormais demeurer une occasion manquée. À moins qu’il n’en fût rien.
Et pour cause, d’Alexandrie jusqu’au bureau de la Maison Internationale de Paris 1, la réputation de Monsieur Al-Hakkak n’est plus à faire. Et sa méthode d’apprentissage ne peut que convaincre. En effet, elle présente quatre caractéristiques majeures, lesquelles favorisent une appréhension globale et intuitive de la langue :
• elle repose sur un cheminement intellectuel parfaitement construit qui entend substituer à une approche linéaire – parfois trop scolaire –, une approche plus dynamique où la découverte de chaque lettre dans un ordre particulier et l’enseignement de chaque mot au regard de leur racine le sont non sans raison ;
• elle offre la possibilité de s’entraîner aussi bien à la lecture qu’à l’écoute, à la traduction qu’à la rédaction, mais également d’acquérir le socle fondamental de connaissance en matière de grammaire, de conjugaison et de syntaxe ;
• elle s’inscrit également dans une perspective plus large que la seule connaissance de la langue comme moyen de communication en intégrant des aspects culturels, civilisationnels et historiques ;
• elle a enfin pour trait singulier de s’appuyer sur des supports pédagogiques divers (manuel, audio, quizlet, chansons, poèmes, etc.) lesquels permettent de stimuler la mémoire tant visuelle qu’auditive.C’est donc une méthode d’apprentissage tout aussi singulière que particulièrement efficace que propose Monsieur Al-Hakkak. Certes, elle exige un engagement total ainsi que rigueur et exigence. Mais ce n’est que lui rendre grâce que de s’investir autant au regard du travail colossal effectué. D’ailleurs, je ne peux que lui témoigner de mon immense reconnaissance de m’avoir autorisée à suivre son cours, en tant qu’auditrice libre, et de m’avoir porté la même attention qu’aux autres étudiants. Cela illustre, s’il en était encore besoin, la bienveillance d’un enseignant pleinement investit dans ce qui ne semble pas être qu’une mission, mais une réelle vocation.
B. G. (Paris, avril 2019)
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Étudiante en cinéma à Paris 1, j'ai commencé l'arabe en septembre 2018 avec M. Al-Hakkak. Bercée dans mon enfance par "Azur et Asmar" de Michel Ocelot, et plus tard par les 1001 Nuits, cela faisait très longtemps que j'étais attirée par l'apprentissage de cette langue et la découverte de sa (ses) culture.s.
Je n'ai pas été déçue par l'enseignement de Ghalib Al-Hakkak, efficace tout en étant très progressif. En apprenant pas à pas, on se familiarise petit à petit aux lettres et aux mots. "le verbe vous supplie de le laisser tranquille" : c'est le meilleur conseil donné par M.Al-Hakkak : il faut être patient, accepter de "prendre le risque" de ne pas noter les traductions et la phonétique, et faire confiance à sa mémoire. C'est je pense le meilleur moyen d'apprendre à parler et écrire une langue de manière naturelle, sans avoir à passer systématiquement par la traduction dans sa tête. Le mieux est de travailler un peu tous les jours, avec les enregistrements, les corrigés et autres documents du site web.
Petit bonus, les cours sont ponctués par des anecdotes, petits points culturels et historiques, bref, on ne s'ennuie jamais.
Je n'ai pas pris d'autres cours, alors je ne peux pas comparer, mais ceux de M.Al Hakkak ont largement dépassé mes attentes et je ne vois pas où je pourrais trouver à redire.
Merci beaucoup شكرا جزيلا pour cette année passionnante !M. G (Paris, Mars 2019
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J'ai découvert et commencé il y a quelques temps votre série de manuels d'apprentissage de l'arabe en autonomie en trois tomes (grand format), dont je viens de terminer le premier. Je tenais à vous remercier pour cet ouvrage qui est d'une réelle qualité sur les plans linguistique et pédagogique. Le parcours d'apprentissage que vous avez construit est riche, solide, et agréable à suivre. Les outils pédagogiques que vous proposez sont très pratiques, notamment les sons en ligne et très particulièrement les listes sur Quizlet (qui d'ailleurs se révèle étonnant, j'ai même depuis pris un abonnement Quizlet Plus que j'utilise aussi pour d'autres apprentissages).
Par ailleurs, au-delà de l'ouvrage, c'est aussi l'ensemble de votre démarche laïque, focalisée sur la langue, qui est remarquable.
Permettez-moi de vous adresser de sincères félicitations. N'hésitez pas à continuer de mettre votre savoir et vos réflexions à disposition du grand public, quel que soit le format.
M. B. (Paris, janvier 2019)16
Il m'apparaît bien présomptueux d'apporter mon témoignage au livre d'or dédié à ce travail colossal entrepris par Ghalib Al-Hakkak.
Depuis quelques années, à mon rythme, je suis le cours Apprentissage en autonomie et me considère comme un élève de piètre qualité. Arrivé à la 9e semaine (sur 50), j'ai dû tout reprendre. Ma progression, trop rapide, malgré le temps considérable que je pensais avoir consacré au cours, avait creusé d'invisibles lacunes. J'avais la désagréable impression d'être devenu subitement plus mauvais, de nouveau allergique à l'apprentissage d'une autre langue.
Lors de nos échanges, Ghalib Al-Hakkak s'est rendu compte de mes difficultés et de leur origine et, profitant de la parution de l'édition de l'Apprentissage en autonomie (j'utilisais alors l'ouvrage destiné à un enseignement sous la direction d'un professeur), m'a invité à revoir les premières leçons.
Ma seconde progression fut plus lente, mais aussi plus solide. Je peux désormais m'éloigner quelques semaines ou mois (pour une raison ou une autre) et revenir sans appréhension. Je dois avouer que mon retour est souvent dû à un sentiment de manque, le manque d'un cours, d'une langue qui me sont devenus familiers. Le sérieux du cours est gage du succès de l'étudiant et son austérité apparente est nuancée dès le début par des traits d'humour valorisant l'ego de celui qui, les découvrant grâce à ses premiers efforts, sourit. Les éléments culturels, disséminés çà et là, enrichissent la compréhension de la langue (ses mécanismes).
Les fiches de vocabulaire, proposées sur l'application Quizlet, constituent un indispensable et ludique outil d'acquisition de ce vocabulaire. Le pensum de notre enfance est devenu jeu. Il permet d'aborder l'essence du cours en réduisant les obstacles. Mais, le principal encouragement, la principale chose qui m'a permis de continuer, c'est la patience du professeur Al-Hakkak. Sa disponibilité (malgré la monumentale œuvre qu'il construit, sans l'aide d'une maison d'édition et sans relâche, en réalisant, modifiant, corrigeant les différents cours et leurs multiples évolutions, sans compter son travail universitaire et l'attention qu'il porte à ses étudiants), sa gentillesse et son inébranlable indulgence, sont des sources d'inspiration et de courage.
Alors qu'il reçoit chaque jour des dizaines de courriels, j'ose parfois lui envoyer, au gré de mes découvertes et de mes lubies, des questions sur la langue arabe et son évolution (en plus des informations déjà présentes dans les manuels). La dernière en date de mes questions a, comme réponse, obtenu une analyse accessible, m'élevant ainsi vers des sphères (linguistique diachronique) auxquelles ne peuvent me donner accès mes maigres capacités. C'est comme de découvrir le fonctionnement d'un moteur ou des ondes radio, en sachant qu'on ne parviendra jamais à être mécanicien ou physicien.
Cela m'a rappelé ce très érudit professeur de collège qui, pour intéresser ses élèves au cours d'Histoire, glissait des anecdotes, rendant ainsi son cours tellement captivant que nous refusions d'aller en récréation. Tout comme Ghalib Al-Hakkak, il abreuvait notre esprit d'une source fraîche, agréablement désaltérante.
Avec toute ma reconnaissance,
E. L. (Paris, le 21 avril 2018)
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Et vous, qu’auriez-vous à dire après seulement six mois d’apprentissage et de découverte de la langue arabe ? Vertigineuse question au premier abord. Mais, tout bien réfléchi, le suivi bienveillant de M. Al-Hakkak offre à chacune et à chacun la possibilité de faire le grand saut et d’avoir voix au chapitre. C’est une chose que d’être capable, après une semaine de cours, de réciter l’alphabet arabe dans son intégralité. C’en est une autre que de pouvoir pratiquer et parler la langue arabe, avec confiance et aise (ménageant quelques faux pas), au bout de six mois. Je crois que M. Al-Hakkak a fait le pari de cette seconde option. C’est, sans nul doute, un choix qui en ravira plus d’un !
Si Le Lièvre et la Tortue ne fait pas partie des standards de la culture arabe que M. Al-Hakkak aime partager avec ses élèves, la méthode d’apprentissage qu’il a conçue et continue d’entretenir chaque année pourrait en avoir tiré bien des leçons ! D’une grande économie, elle permet, à partir d’un nombre croissant (mais initialement réduit) de lettres, de se familiariser avec l’écriture, la lecture et le parler arabes et d’enrichir, dans le même temps, un lexique et des structures grammaticales très variés.
Si sa méthode aborde l’apprentissage de l’arabe de manière très juste, elle est servie par une grande accessibilité de ses supports de travail. En accédant en ligne à un nombre significatif d’enregistrements audios et en consultant les corrigés associés à la version papier du manuel, l’élève avance à son rythme et peut même sortir du cadre strictement linguistique : c’est un accès aux cultures arabes dans leur ensemble que M. Al-Hakkak propose, en témoignent les nombreux liens que les curieux ne manqueront de consulter (coups de coeur, chansons, poèmes, tribunes…).
Le corollaire du souci et de l’attention pédagogiques qui animent M. Al-Hakkak est la grande adaptabilité de ce professeur. Tant en classe qu’en dehors, il sait montrer exigence et bienveillance à l’égard de toutes et de tous. C’est ainsi qu’il n’a pas hésité à soutenir mon projet de départ pour les pays arabophones partenaires qui m’étaient proposés (Tunisie et Palestine) pour l’année de M2, malgré le fait d’avoir commencé tardivement l’arabe (septembre 2017). En outre, il a su me fournir des pistes de réflexion dans le cadre de mon mémoire de M1 en philosophie arabe, très attiré par les relations entre Coran, histoire et philosophie.
Si rien ne sert de courir et qu’il faut donc partir à point, n’ayez crainte car, au final, M. Al-Hakkak saura vous faire courir plus vite, mais surtout plus loin, que vous ne le croyiez ! Un sincère merci à vous, donc, pour ces belles découvertes arabes, et celles encore à venir.G. K. (Paris)
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Ayant depuis mon plus jeune âge voyagé dans des pays arabophones (Egypte, Maroc, Algérie…), j’ai toujours été attirée par la culture arabe. C’est pour cela que j’ai décidé d’apprendre cette langue. Les cours de M. Al-Hakkak m’ont permis de progresser rapidement et d’acquérir un socle de connaissances nécessaire pour, à terme, parler couramment l’arabe. Pour une Française, apprendre cette langue est assez compliqué. Ces leçons hebdomadaires m’ont néanmoins initié très rapidement à l’alphabet arabe. La méthode de M. Al-Hakkak est très efficace : l’élève est concrètement plongé dans la langue. Les enregistrements, le fascicule et les exercices proposés sont le fruit d’un long travail qui bénéficie largement aux apprenants car ils permettent à chacun d’approfondir à son rythme. Je pars six mois au Liban l’année prochaine, et je suis ravie de pouvoir y aller avec une base solide en arabe grâce aux cours de M. Al-Hakkak. Merci, donc, de vous dédier aux élèves et à cette belle langue.
A. F. (Paris)
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Par grande curiosité en ce qui concerne toute la culture arabe, je me suis inscrite au cours d’arabe de M. Al Hakkak à l’Université Paris 1.
Au départ, je pensais rester dans ce cours seulement un semestre, juste histoire d’apprendre quelques mots et voir à quoi ressemblait cette langue inconnue.
Mais nous sommes en Janvier 2018 et cela fait déjà un an et demi que je suis les cours d’arabe. C’est simple : ces cours et cette langue sont si riches qu’il est très difficile d’arrêter et facile de passer de la curiosité à la passion !Et cela pour 3 raisons.
L’efficacité. La méthode de M. Al Hakkak permet une progression rapide dès les premières heures d’enseignement. Le fascicule est très bien agencé : on commence par apprendre des mots de vocabulaire avec les nouvelles lettres de la semaine, des expressions courantes pour s’entrainer à l’oral avec ces mêmes lettres. Puis des pages avec plusieurs petits encadrés réservés au vocabulaire nous permettent d’apprendre plusieurs mots d’un même champ lexical, des listes de connecteurs logiques, de pronoms relatifs, etc. ; après avoir appris ces bases le fascicule nous propose de les vérifier avec des exercices et de compléter avec des exercices de grammaire. J’aime beaucoup la diversité de format des exercices : des phrases à rédiger en entier, des traductions, des textes et des cartes à compléter ou des QCM, cette diversité permet d’organiser notre temps d’apprentissage dans la semaine (avec peu de temps devant nous ou dans le métro par exemple, on peut faire les QCM et si on a plus de temps on privilégiera les rédactions). Ensuite des pages sont réservées à la lecture et on peut les écouter grâce aux audio présents sur le site du Professeur, ce qui est un avantage considérable pour se faire l’oreille. Enfin les dictées proposées à la fin de chaque chapitre (avec aussi les audio à disposition) sont un formidable outil d’apprentissage personnel (en faire et refaire plusieurs à la maison permet de bien s’apprivoiser le vocabulaire et d’apprendre à reconnaître les lettres à l’écoute).
La flexibilité. L’enseignement dispensé est exigeant, il demande une grande volonté de s’investir. Cependant, il y a plein de manières de progresser, ce qui rend l’apprentissage flexible. Les premiers mois, je me suis investie (5h par semaine environ en plus du cours de 2h, j’écoutais tous les audio et m’entrainais sur les dictées), puis avec les exigences des autres cours et la dernière année de licence, on a de moins en moins de temps (au cours de la deuxième année d’arabe je dois travailler moins de 2h par semaine), mais comme cela a déjà été dit précédemment, si vous vous êtes beaucoup investis dans les premières semaines, vous aurez déjà des bases solides (cela ne veut pas dire non plus qu’il faille tout relâcher ensuite, mais vous serez plus efficaces donc vous pourrez vous permettre d’y passer moins de temps si vous avez des contraintes extérieures). Tous les outils sur le site donnent cette flexibilité : il est facile de travailler chez soi avec les audio et à son rythme, on peut aussi prendre de l’avance dans le fascicule !
La passion. M. Al Hakkak n’est pas qu’un professeur de langue arabe, il est aussi un guide dans la culture arabe, au sens où il nous fait découvrir des poèmes, des chansons, une petite introduction à l’histoire de la pensée arabe, par ses anecdotes et ses comparaisons avec la culture française, ce qui rend d’ailleurs le cours très vivant ! On a d’autant plus de plaisir à progresser dans le fascicule et dans la langue, en découvrant en même temps cette culture si riche.
Quelques remarques et difficultés à surmonter cependant :
- Le vocabulaire : au début je me suis sentie submergée avec tout ce vocabulaire, mais il faut y aller pas à pas, et ne pas chercher à tout retenir, mais seulement les expressions que l’on aime, ou les mots qui nous semblent utiles.
- La conjugaison : au cours des deux premières années elle n’est en soi pas très difficile, mais c’est une base et il faut connaître les suffixes et préfixes des différents temps sur le bout des doigts au début. Pour ma part j’ai parfois des doutes et cela me fait souvent perdre du temps dans la compréhension et la traduction des phrases (peut-être que rajouter des petits contrôles de conjugaison éparpillés dans l’année serait efficace pour cette mémorisation ?).
- L’oral et l’écoute : le plus gros obstacle pour un francophone débutant est je pense la reconnaissance et la reproduction des sons de cette langue, qui sont très différents du français, ce qui peut vite décourager (quand on fait de pitoyables lectures par rapport aux audio par exemple, ou dans la classe). Peut-être serait-il intéressant d’axer un cours par semestre sur la prononciation exclusivement (pour la reconnaissance des différentes lettres par exemple), pour ma part j’ai surtout été un peu perdue à la fin du deuxième semestre de la première année, avec les nouvelles lettres (le deuxième « s » par exemple, le « sad », qu’il est difficile à l’oreille de distinguer du premier, du « sin »).En fin de compte, une belle langue avec une bonne méthode d’enseignement que je recommande vivement à tout curieux et à tout désireux de découvrir la langue et la culture arabes ! A Monsieur Al Hakkak personnellement, je tenais à vous remercier pour tout ce que vous faites, votre générosité dans l’enseignement et votre amour de la langue arabe que vous savez si bien transmettre.
F. V. (Ile de France)
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Je suis très intéressée par les arts de l’Islam et c’est donc pour cela que j’ai voulu commencer l’arabe cette année. Je n’avais absolument aucune connaissance en cette langue, je suis donc une véritable débutante. Les cours de 2h de M. Al-Hakkak sont très clairs et permettent déjà de nous donner les bases pour pouvoir ensuite travailler chez nous. Son site est très bien fait puisqu’il nous donne la possibilité de nous entrainer comme on veut chez nous. Le fascicule qu’il nous donne au début du semestre comporte des exercices qui sont variés et clairs et intégralement corrigés. Cette correction en ligne est très pratique puisque nous pouvons donc nous entrainer en étant sûr de ne pas faire d’erreur et les traductions y sont données. Il faut travailler en parallèle avec les audios. Cela permet bien, surtout avec les dictées, de bien se familiariser avec la langue. En début de semestre je travaillais environ 5 ou 6 heures l’arabe par semaine, en plus des cours de M. Al-Hakkak. Je pense que c’est cela qui m’a permis de très vite progresser. Ma mère était d’ailleurs impressionnée par une avancée aussi rapide puisqu’avec cette technique j’étais capable de traduire des phrases très rapidement même si je ne connaissais que quelques lettres (pour les premières semaines). J’avoue que par la suite du semestre je n’ai eu malheureusement plus autant de temps à consacrer à l’arabe (seulement 2h) à cause de mes autres cours. Mais puisque j’avais déjà acquis des bases solides aux premières semaines cela a été beaucoup plus simple pour apprendre la suite. Les premières semaines il est donc préférable d’être très investi, cela aide profondément pour le reste. En tout cas, pour ma part, cette organisation par rapport au cours et au site est très bien et me permet vraiment de travailler au mieux. Le seul « risque » est de trop s’investir dedans et d’en oublier les autres matières de la fac, cette langue étant tellement captivante à apprendre !!
S. M. (Paris)
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J’avais commencé à m’initier à l’arabe littéral en autodidacte, avec le manuel de l’Inalco, qui présente la particularité de garder la transcription et les voyelles brèves pendant au moins quatre chapitres. Reprendre en N1 à la rentrée suivante avec M. Al Hakkak m’a été très bénéfique à plusieurs niveaux : reposer les bases de l’écriture et de la lecture, s’habituer tout de suite à l’absence de voyelles brèves, apprendre les noms de pays et de villes, commencer à se constituer un vocabulaire intéressant, ne plus travailler en transcription, etc. Je pars au Caire au deuxième semestre avec quelques bases qui rendront mon adaptation plus facile ! Merci !
C. P-H (Région parisienne)
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J’ai commencé à apprendre l’arabe en autodidacte à l’aide d’une méthode facilement trouvable et qui, pour l’espagnol, m’avait permis de devenir par la suite parfaitement bilingue. L’arabe étant pour un francophone d’une complexité bien supérieure, cette méthode s’est avérée très insuffisante pour avoir des bases à peu près solides et c’est à Paris 1 que j’ai eu le privilège (oui !) de suivre le cours de M. Ghalib Al-Hakkak. Sa méthode est décrite dans les commentaires antérieurs, je me contenterai de dire qu’elle m’a permis de me rendre compte que je n’avais pas compris de très nombreux éléments de base, et donc de combler ces lacunes pour chaque point abordé. Contrairement aux autres méthodes tenant dans un livre de poche, ou légèrement plus, celle-ci offre une quantité impressionnante d’exercices variés, ce qui permet de travailler tous les points en détail et donc d’assimiler naturellement la « mécanique » de la langue, au fur et à mesure, sans être assommé par une masse de règles grammaticales.
Étant sur le point de finir le premier tome et de commencer la semaine 8, je tiens à vous témoigner, M. Al-Hakkak, de mon admiration devant le fruit de votre travail. J’ai pu constater en arrivant au Caire que votre cours m’a permis de faire comprendre à mes interlocuteurs ce que je leur demandais et de déchiffrer leur réponse : j’ai une entière confiance en votre deuxième tome pour me permettre de pouvoir, en faisant des efforts, commencer à véritablement converser en arabe.
Apprendre une langue étrangère nous permet de repousser nos propres frontières, et c’est particulièrement vrai pour l’arabe. Votre méthode, en étant le compagnon idéal de ces efforts, y participe grandement. Félicitations, et merci !
T. L. (Le Caire et Région parisienne)
Copies : semestre 1 du niveau 1 (septembre-décembre 2017)
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Les cours d'arabe de Monsieur Ghalib Al-Hakkak, que j'ai commencés en septembre 2016 et que je continue de suivre, permettent d'acquérir rapidement du vocabulaire, et la pratique de la l'écriture et de la langue arabe. Ils sont le fruit d'un immense et admirable travail : les enregistrements, les exercices corrigés et les courtes introductions de chapitre offrent un cours complet et clair à partir duquel on peut aussi progresser en autonomie. Les cours sont de deux heures agréables où on peut être sûr qu'on en sortira grandi. Enfin, le site est très bien fait et ne fait que s'améliorer.
M. F. (Paris)8
L’Arabe littéral en plusieurs méthodes
Actuellement je suis à l’Université Paris 1 en licence d’Histoire, et arabisante.
Passionnée par le monde arabe et sa culture, et donc la langue, j’ai tout d’abord commencé par l’apprendre à l’Inalco.
J’ai donc suivi pendant un an une 1ère année d’arabe littéral et dialectale (dialectes orientaux = égyptiens et syro-libanais) qui comprenait par semaine :- 6 heures de littéral, dont une heure de laboratoire (avec un casque, nous écoutions un texte en arabe puis devions répondre à des questions portant sur le texte et faire des exercices oraux le tout en arabe)
- 5h d’égyptien (2h de grammaire, 2h de pratique oral et écrite ainsi que 1h de laboratoire)
- 5h de syro-libanais (1h30 de grammaire, 3h30 de pratique)
Concernant le littéral, nous suivions la méthode de Luc Deheuvels qui est exigeante imposant de vocaliser entièrement à l’oral comme à l’écrit, très efficace concernant la grammaire, la formation des phrases, la conjugaison mais qui, ne permet finalement pas de s’exprimer à notre guise. En effet, le vocabulaire étudié n’est guère celui que l’on mobiliserait dans des situations quotidiennes.
Avec la méthode al-Hakkak, le vocabulaire est davantage accessible, sans vouloir dire utile, dans la mesure où l’on apprend des expressions, des mots, verbes qui sont fréquemment employés et qui servent pleinement à une pratique quotidienne de l’arabe et non pas à une pratique exclusivement universitaire. L’arabe est une langue riche et fascinante, il est alors indéniablement frustrant de ne pouvoir s’exprimer tel qu’on le voudrait faute d’en avoir les outils.
Concernant la vocalisation, j’ai tout d’abord été déboussolée dans mes débuts avec la méthode de Mr al-Hakkak qui ne vocalise pas : j’avais peur et il me semblait avoir perdu toute ma prononciation…Mais très vite je me suis aperçu que non seulement chercher et deviner la prononciation des mots permettait de mieux les enregistrer mais aussi, progressivement, la prononciation devenait plus évidente. Ainsi, la lecture est de plus en plus fluide, l’expression nous vient plus vite. Rien n’est plus satisfaisant pour moi que de pouvoir parler arabe à la maison quand bien même cela ne soit qu’un mot ou une expression !!!Je tenais aussi à mentionner les cours de Mr Al-Hakkak qui ne s’arrêtent pas à un strict apprentissage de la langue : à chaque cours, il nous raconte des anecdotes, nous parle des traditions de là-bas…Ce sont des cours de langue et de civilisation ! C’est ce que j’aime le plus car l’apprentissage de l’arabe ne peut se faire indépendamment de celui de la culture et des traditions arabes dans la mesure où le choix de chaque verbe, de chaque expression dépend du contexte et de la situation. De même, cela est important car la langue d’un pays, d’une région est l’une des clés fondamentales pour comprendre une culture, une façon de penser, différente et notamment celle du monde arabe qui demeure à mes yeux la plus fascinante !
J’ajouterai que la brochure nous offre l’opportunité de travailler et progresser en autonomie puisqu’il y a des pages d’exercices dont les corrigés sont disponibles en ligne. Les pages qui regroupent l’ensemble du vocabulaire vu à chaque fin de chapitre sont tout aussi utiles.
Finalement, la méthode al-Hakkak me semble être la meilleure méthode pour apprendre à s’exprimer, lire et écrire en arabe puisqu’elle mobilise beaucoup plus la mémoire auditive mais aussi visuelle. Si je devais néanmoins apporter une nuance ce serait juste de vocaliser les mots jamais vus une première fois puis de ne plus les vocaliser par la suite, cela pourrait être plus facile parfois.
De même, que je regrette que les cours à Paris 1 ne soient que de 2h seulement !
O. P. (Ile-de-France, France).
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J'ai commencé à suivre les cours de M. Al-Hakkak en septembre 2017. Je souhaitais consolider mes acquis d'un stage intensif (70h) fait en juin à Beyrouth. Dès le début de la formation avec la méthode Al-Hakkak j'ai compris que mes bases n'avaient pas de vrais fondements. Cet enseignement m'a permis d'en acquérir de façon méthodique, pas à pas. L'avantage de ce cours, qui ne dure que deux heures par semaine, est qu'il introduit le support pour que l'étudiant travaille chez soi. Libre à chacun de prendre le temps qu'il souhaite pour son apprentissage. Les enregistrements audios présents sur le site permettent un ancrage sonore très intéressant. A la fin du premier semestre j'ai vraiment eu l'impression d'avoir progressé et compris certaines règles de la langue. Mais beaucoup de travail reste à faire...
Un seul point à améliorer me vient à l'esprit : la conversation orale. Il est difficile de la travailler seul et l'organisation des cours ne permet pas toujours de la pratiquer.
A. A. (Paris)
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Quelques remarques sur les deux premiers tomes de l'arabe en 50 semaines (semaines 1 à 14)
Le Manuel arabe en ligne se présente sous la forme de grands volumes de sept semaines chacun. J'ai eu la chance d'utiliser les deux premiers. Les semaines peuvent facilement devenir des mois, si l'on n'a que quelques heures par semaine à consacrer à l'arabe. Conçu pour les étudiants en autonomie de plus en plus nombreux, qui n'ont pas la possibilité de suivre les cours d'un professeur mais qui sont très motivés pour apprendre l'arabe, il vise à une grande complétude. Peu de méthodes de langue donnent autant d'importance au caractère vivant de la langue : le manuel multiplie les présentations synoptiques et les fiches à retenir (vocabulaire, grammaire, lexique mais aussi expressions courantes, situations concrètes, par exemple : « exprimer le doute et la certitude »), mais également les petits dialogues (systématiquement enregistrés), les exercices, et synthétise
systématiquement le « vocabulaire de la semaine » à la fin de chacune d'entre elles. Peut-être seraitil utile de préciser la forme verbale quand le verbe est dérivé (sans expliquer davantage, mais juste pour qu'on s'habitue à associer un numéro à un type de dérivation).Une même notion est présentée de manière progressive, avec l'idée que la grammaire doit être enracinée dans une pratique vivante de la langue pour être bien utilisée. Il en est ainsi des verbes juxtaposés, présentés au début de la semaine 8 (« je me suis mis à travailler »), mais enrichis dans la semaine 9 et différenciés des constructions proches en français, mais différentes en arabe (« j'ai souhaité apprendre »). La proposition subordonnée est ainsi séparée en différentes unités plutôt que présentée comme une véritable difficulté.
Cette même méthode est utilisée pour l'apprentissage de la graphie. Alors que dans certaines méthodes, on commence par consacrer plusieurs semaines à l'apprentissage de l'alphabet, le Manuel d'arabe en ligne introduit seulement cinq lettres dans la première leçons et introduit déjà mots, phrases, expressions et même notions grammaticales ambitieuses à partir de ces quelques lettres (phrases nominales, nisba – même si l'expression n'apparaît pas, pronoms interrogatifs…). Il était assez fastidieux et peu efficace de commencer par apprendre toutes les lettres de manière abstraite comme je l'ai fait (comme la plupart des étudiants en arabe j'imagine).
La présence quasi-systématique des fichiers audio est extrêmement précieuse pour l'étudiant en autonomie : une centaine de fichiers audio sont à la disposition de l'étudiant et très clairement accessibles sur le site de l'auteur : www.al-hakkak.fr (il y a également quelques vidéos sur youtube concernant notamment l'apprentissage de la graphie arabe). Peut-être serait-il judicieux de prévoir une version du manuel avec un CD ou un fichier zip facile à télécharger (c'est très rassurant pour l'utilisateur qui peut craindre qu'une mise à jour importante ne rende difficile l'accès aux fichiers audio correspondant à sa version du manuel).
Les annexes sont très bien conçues et complètes. Il me paraît en particulier très astucieux de mettre l'alphabet au-dessus de l'index arabe-français pour que l'étudiant se familiarise peu à peu avec l'ordre de l'alphabet arabe. Cela permet de préparer l'usage du dictionnaire (qui pose des problèmes à beaucoup d'arabisants débutants). Deux lexiques complets (arabe-français et françaisarabe) à la fin des manuels permettent de revoir l'ensemble du vocabulaire. Il faut préciser que chaque semaine reprend l'ensemble du vocabulaire vu et qu'il y a là encore des fichiers audio pour tous les mots. Les nouvelles semaines n'hésitent pas à reprendre des mots déjà vus et à en redonner le sens. Il y a aussi une approche très originale du vocabulaire : parfois regroupé selon la forme du pluriel, ou selon le champ lexical (« exprimer l'attirance ou la répugnance). Dans la même perspective d'acquisition progressive du vocabulaire, peut-être serait-il intéressant de marquer systématiquement les numéros de page en utilisant la numérotation arabe et en toutes lettres en
graphie arabe. Cela conviendrait bien à la méthode de Ghalib Al-Hakkak, qui introduit les nombres tout aussi progressivement (dès la leçon 1, et encore une dizaine de leçons plus tard), au lieu de consacrer un chapitre un peu artificiel à cette « zone de résistance dans toutes les langues », comme le dit l'auteur. Dans sa méthode, les nombres sont d'abord introduits dans les opérations, puis les nombres de 1 à 10, ensuite de 20 à 99 et enfin de 11 à 19. Les dates, le pluriel etc. sont aussi vus dans d'autres leçons.
Les corrections systématiques des nombreux exercices sont pratiques et faciles à trouver. Le fait de traduire presque systématiquement (les corrections aussi) est très appréciable. Les exercices sont bien conçus et très variés : vocabulaire, nombres, rédaction etc. Ils prennent des formes différentes et très ludiques. J'aime beaucoup les exercices de rapidité (où il faut choisir entre deux options très rapidement). Tous ces exercices sont excellents, mais me paraissent plutôt écrits.
D'autre part, la plupart sont exigeants et nécessitent une véritable réflexion (au moins pour moi), et sont difficiles à faire avec spontanéité. Je suggérerais ainsi de prévoir quelques exercices complètement oraux et ne nécessitant pas une grande concentration pour renforcer les automatismes. Ces exercices pourraient prendre la forme de questions, où l'étudiant doit répondre du tac au tac et surtout répéter ce qu'il entend en le modifiant légèrement. Il ne faut pas qu'il ait le temps de réfléchir, et donc que les questions soient du type : « Habitais-tu à Paris l'été dernier ? » et les réponses attendues : « oui, j'habitais à Paris l'été dernier ». Je sais qu'il y en a déjà comme ça (par exemple t. II, p. 90), mais les transformations sont multiples et donc compliquées.
Le travail sur les chansons est également très intéressant. D'abord, c'est une unité textuelle assez courte, vivante et accessible. Certaines sont très belles et complètement addictives, donc en les écoutant régulièrement avec le vocabulaire (et la transcription en arabe littéral), on s'habitue à reconnaître les mots. Surtout, cette manière de procéder met rapidement l'étudiant en contact avec la langue vivante et fait travailler toutes les compétences linguistiques.
Le manuel met enfin un accent particulier sur la géographie et les institutions des pays arabes (les ouvrages 1001 dates pour mieux apprendre l'arabe et les glossaires rudimentaires) participent de la même sensibilité et constituent un bon complément aux manuels (même si ces derniers sont déjà très complets).
Enfin, le dernier point à signaler est la disponibilité et la générosité de l'auteur, dont la méthode évolue en permanence d'après les remarques des internautes (nouveaux exercices et nouvelles approches), et qui prodigue de nombreux conseils personnalisés à ceux qui veulent apprendre l'arabe en autonomie avec sa méthode.
M-L B (Paris, France)
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J'ai suivi les cours de Mr Al Hakkak à l'université pendant 2 ans et poursuivi en autonomie l'apprentissage de l'arabe grâce à sa méthode. J'étais une complète novice et je peux affirmer que son enseignement est aussi efficace que complet. L'organisation des leçons a véritablement été pensé pour de réel-le-s débutant-e-s francophones et les nombreux exercices et corrigés permettent une progression rapide, à condition d'assiduité ! Son enseignement est exigeant et permet, en cela, d'arriver à un niveau de langue élevé en peu de temps, malgré les difficultés inhérentes à la langue. Le fait de rapidement proposer un travail de compréhension à partir de textes d'auteurs incontournables est aussi très appréciable. Enfin, l'enregistrement sonore des leçons est un élément précieux qui est trop rarement offert aux apprenant-e-s — un effort qu'il convient de saluer.
Pour avoir par ailleurs débuté l'apprentissage d'autres langues aux systèmes et alphabets différents du français, la méthode de Mr Al Hakkak m'apparaît indéniablement comme la meilleure que l'on ne m'ait jamais proposée jusqu'à ce jour !
L. C. (région parisienne)
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Ayant commence à apprendre l'arabe (j'ai hébergé pendant un an des réfugiés irakiens chez moi et je voulais comprendre la difficulté que représentait le passage d'une langue à l'autre), je me suis mise à aimer cette langue et sa culture. J'utilise vos cours et la patience de mes amis irakiens. Je vous remercie infiniment pour tous les supports, écrits, enregistrés et mis en vidéo que vous nous proposez. — A M (Auvergne, France)
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Manuel d'arabe en ligne - Les bases de l'arabe en 50 semaines
Edition spéciale : Apprentissage en autonomie - Ghalib Al-HakkakAvis général d’une apprenante en autonomie, francophone
J’ai, par le passé, essayé plusieurs méthodes, dont certaines très connues et recommandées, mais toutes aussi inappropriées les unes que les autres, et plus ou moins vite abandonnées. Et puis, j’ai découvert celle-ci en-dehors des sentiers battus et ressassés. Son ouverture culturelle, la découverte progressive des subtilités de la langue au fil de l’introduction de lettres nouvelles, le travail de déduction par le jeu du radical dans certains cas lié à la présentation de la conjugaison ont d’autant su capter mon intérêt que le recours aux enregistrements sonores et aux vidéos est régulièrement et rigoureusement adapté aux situations étudiées. Ces enregistrements sont pour l’apprenant autonomes incontournables. Avant de m’attarder sur ce que m’apporte encore cette entrée dans cette belle et riche langue, je préfère d’emblée soulever le point suivant qui m’a parfois gênée et considérablement ralentie dans mes apprentissages. Mais ce n’est qu’une expérience personnelle...Quelques difficultés
Dans les exercices avec une consigne telle que :
• « Essayez de prononcer ces mots et d'en chercher le sens auprès du professeur ou à l'extérieur du cours. Puis exercez-vous à les écrire».
• « Termes et expressions courants - essayez de prononcer et cherchez le sens »
Remarque
En soi, et pour des étudiants en cours d’arabe encadré, ce type d’exercice de recherche est intéressant et formateur. Pour l’autonome (je termine le tome 1), peut-être est-ce un exercice un peu précoce par insuffisance d’aisance dans mon apprentissage. En pratique, et c’est mon cas, l’étudiant en autonomie est le plus souvent seul, sans assistance et doit faire face à un emploi du temps chargé : professionnel, familial… L’apprenant autonome qui n’a pas l’expérience de l’arabe, littéral/moderne ou dialectal, se trouve ici confronté à une situation pouvant entraîner lassitude et découragement principalement en raison du temps passé à essayer de chercher le sens des mots par l’intermédiaire d’Internet ou de dictionnaires traditionnels. Si les recherches demandées le conduisent effectivement à trouver quelques informations dans les pages suivant ces exercices, voire dans les lexiques en fin de chapitres ou encore dans les annexes… elles ne sont guère valorisantes ni productives eu égard au temps passé. A ce niveau de l’apprentissage, le débutant autonome a besoin de pouvoir progresser de manière plus pratique et dans le cas présent, l’absence de traduction systématique dans ces exercices de recherches personnelles peut le plonger dans un grand inconfort d’incertitude quand on sait la polysémie d’un même mot, ou ses nombreuses nuances.A nuancer
La cartographie n’était pas non plus ce qui m’intéressait le plus car rapidement trop dense avec l’avalanche de noms à deviner. Bien sûr, j’aurais pu me reporter à une carte écrite en français mais le but n’était pas là. A force de ténacité, car il en faut, si quelques noms nécessitent malgré tout un apport (dictionnaire, corrigé, atlas...ou Internet), peu à peu on arrive à déduire le mot. Parfois en essayant de le déchiffrer à voix haute et c’est là que naît le déclic : on reconnaît le nom. « Ah, mais oui, c’est... » ! Et c’est alors que se met en place un jeu de dominos en cascade bien utile pour d’autres découvertes.Les listes de mots en fin de chapitre sont une autre source d’effroi : il y en a tellement ! Et l’on a l’impression d’avoir déjà oublié les précédents ; c’est parfois le cas. Mais que l’on se rassure, bien des mots sont déjà connus. Alors j’en apprends une dizaine la matin, à un autre moment de la journée car ma liste m’accompagne ici et là, le soir aussi. Et on les retrouve plus tard, dans un prochain chapitre.
D’autres entrées et commentaires
La lecture des « pas-à-pas » d’abord générale répond à la quastion : que vais-je découvrir dans ce nouveau chapitre ? Il est important de s’y référer ensuite car l’auteur nous délivre chaque fois de nouvelles clefs qui, au fil des pages, nous ouvrent de nouvelles petites ou grandes portes.Les exercices de vitesse se font mesure des progrès réalisés, les exercices systématiques insistent sur l’essentiel : une syntaxe, un usage… et c’est là que l’on acquiert la tournure d’esprit, le réflexe que d’autres mises en situation vont enrichir ou consolider.
La présentation des nombres sous forme d’opérations et de dates est particulièrement intéressante.
Les corrigés sont mon professeur particulier. Efficacement. Il m’arrive souvent de faire un exercice en m’y référant phrase par phrase : action, évaluation. Pourquoi ? N’ayant pas d’aide extérieure, je ne veux pas «entrer » dans trop d’erreurs. La correction immédiate me permet d’éviter les mauvaises répétitions. Un peu plus tard, le lendemain par exemple, je refais l’exercice cette fois sans l’oeil de mon professeur-le-corrigé que je ne consulte qu’à la fin. Si nécessaire, je recommence. Le jour même. Plus tard.
Les dictées me sont un outil précieux pour vérifier l’orthographe bien sûr, mais peut-être plus encore pour vérifier mon apprentissage sonore du mot. Une sorte de jeu.
Dès le début, l’auteur nous encourage à lire sans le secours des voyelles. Pas de panique. La manière dont il assure la progression de son outil (manuel, enregistrements…) nous y conduit sans heurt.
Sans doute y aurait-il encore à dire mais ces lignes ne sont qu’un reflet d’un apprentissage en autonomie et d’autres font autrement, moins bien, mieux. L’important est de trouver son rythme, pas forcément en 50 semaines mais de façon qui correspond à chacun… et en chansons par exemple. Même si on connaît quelques grands interprètres et musiciens, l’approche est ici différente et enrichissante. Un plus. Tout comme les annexes que j’ai redécouvertes il y a peu et qui sont une mine dans laquelle puiser sans modération à condition de cibler ce que l’on recherche au risque de s’y perdre.
Au terme du tome 1, je commence à créer mon propre lexique en comparant l’arabe appris ici et le dialecte marocain. Des mots sont identiques, d’autres voisins, quelques-uns totalement différents. L’orthographe est souvent simplifiée mais je n’en suis qu’au début.
J C (Bretagne, France)
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Un site très riche d'information sur la culture et l'apprentissage de la langue arabe. Des cours bien construits qui donnent envie d'acquérir les bases de l'arabe avec plaisir. De plus avec les fichiers MP3 qui viennent renforcer la prononciation des mots. Tout cela dans un seul site.
En espérant que la pérennité de ce site sera sur du long terme tout en continuant à être enrichi. Bravo à l'auteur. — N M (Rhône)1
Après de très longues recherches sur Internet en vue de me remttre à apprendre l'arabe, j'ai découvert ce site et je le trouve de loin le plus crédible. Cela fait deux ans que je travaille seul, à mon rythme, avec le manuel et viens souvent écouter les supports sonores et voir d'autres rubriques, comme la page dédiée à la presse arabe. Un seul regret : il n'est pas proposé de télécharger en bloc les fichiers sonores. — M-H N (Var, France)